« LE COACHING SCOLAIRE ET D’ORIENTATION AU MAROC, ENTRE MYTHE ET REALITE ! » PARTIE 5
Partie 5 : L’orientation scolaire – carte scolaire !
« Je me réfère à une analyse du processus d’orientation scolaire au Maroc par le biais d’une analyse des procédures et des pratiques d’orientation scolaire mises en œuvre au « point de bifurcation » qui se situe à la sortie du collège : la 3e année secondaire collégial (3e ASC) » menée dans le cadre d’une analyse sociologique sur les défit de l’orientation dans le monde publiée par la revue internationale d’éducation de Sèvre en 2005 sous l’intitulé « Le processus d’orientation scolaire au Maroc » Ali Boulahcen, dit : « Je me limite à ce seul et unique palier d’orientation du système éducatif où la carte scolaire, concrétisant la volonté socio-politique de l’État, fixe le taux d’orientation à 47 % en moyenne de l’ensemble des élèves de la 3e ASC. Quel que soit l’établissement scolaire – et donc que ce soit un collège à population plus bourgeoise, plus populaire ou typiquement rurale – la même règle s’applique de façon stricte. Quant aux 53 % restants, ils doivent soit redoubler ou tripler la classe s’ils en ont le droit, soit passer les tests d’accès à la formation professionnelle pour obtenir un diplôme de qualification, soit enfin entrer directement et sans qualification sur le marché du travail » (Boulahcen s. d.).
Mon dieu ! je suis déjà devant une « carte scolaire ». Je sais que la carte est souvent différente du territoire. Je considère le meilleur, quel est le sort de ceux qui dépassent le 3e ASC (9 ans d’études) en rapport à l’orientation scolaire. Or, comment je peux expliquer les taux de réussite souvent affichés aux portes des écoles privées de 100% ou 99% de réussite ! se puisent-t-ils des 47% retenus ou bien au détriment des 53% des élèves exclus ?
… à suivre ».
Kenbouchia Moussadikine